Il doit : être en capacité de lire le Coran, croire avec certitude au Coran, être empreint de piété, connaître les pièges et les caractéristiques du diable et des djinns, connaître la méthode prophétique de la « roqya », disposer de connaissances de base en psychologie, avoir la conviction que le succès de sa thérapie dépend de Dieu. De manière générale, le soignant doit posséder des qualités déterminées que nous pouvons synthétiser de la manière suivante. C’est pourquoi les proches doivent accompagner la personne dans la recherche d’un soignant qualifié et reconnu comme tel par des référents religieux de la localité (imam, responsables associatifs, etc.). Ces critères sont difficilement évaluables, surtout par une personne qui est affectée par un mal-être, quelle que soit sa source. La personne doit posséder une bonne hygiène de vie, notamment spirituelle puisqu’il n’est pas inutile de rappeler que le succès de la « roqya » dépend de Dieu. La personne doit également avoir des notions de psychologie afin de déterminer la part de sorcellerie et celle de troubles psychologiques fréquents chez les patients. La maîtrise du Coran et des traditions prophétiques en la matière est une condition sine qua none, mais insuffisante.
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Comme pour tout procédé et encore plus lorsque cela relève de considérations religieuses, il est important de bien choisir son soignant car ce dernier est tenu de posséder des qualités bien affirmées. Il ne suffit pas de se rendre auprès d’une personne qui se présente avec la qualité de cheikh ou d’imam pour accepter de lui confier cette pratique. C’est à ce stade qu’il convient d’être vigilant. Toutefois, dans certaines conditions, il est nécessaire de recourir à un soignant. Ainsi, pour se prémunir des maux liés au mauvais œil ou à la sorcellerie, il convient régulièrement de lire le Coran et faire des invocations notamment celles du matin et du coucher, de réciter régulièrement la sourate « La vache », de renouveler son intention, de placer la certitude dans son cœur, d’effectuer ses prières etc., et surtout de demander à Allah la meilleure des protections. Or, il est essentiel de rappeler et de souligner un fait important : la meilleure des « roqya » est celle que nous dispensons nous-mêmes à travers le « dhikr » et la récitation du Coran. I- Les conditions liées au soignant Souvent la « roqya » est perçue comme une pratique dispensée par un tiers. Nous aborderons ensuite la question de la gratuité de la prestation ou de sa contrepartie financière et enfin les conditions dans laquelle elle est réalisée (III). Par conséquent, est-il possible de la pratiquer par téléphone et quelles sont les exigences édictées par le Coran et la Sunna ? Nous présenterons ainsi successivement les conditions liées au soignant (I), les exigences relatives à l’environnement où est réalisée la « roqya » (II). En effet, la « roqya » peut se définir comme une thérapie qui permet de soigner les actes de sorcellerie, de mauvais œil et également de se protéger contre ces derniers.
Au-delà de l’aspect juridique qui est traité à ce jour par le pôle juridique de l’UFCM, ce procédé soulève la problématique de sa conformité au Coran et à la Sunna. Cette personne vous propose de rappeler un numéro prétendu gratuit, souvent un numéro commençant par 0 800… » Mais, dans les faits, cette prestation est loin d’être gratuite, puisque la conversation est facturée à vos frais et à votre insu.
Les témoignages de personnes victimes de ces pratiques se multiplient et présentent les mêmes caractéristiques : « Une personne vous appelle et vous propose une séance de « roqya » gratuite. L’UFCM a constaté depuis quelques mois l’accroissement des tromperies à la « roqya ».